Mon histoire avec le café
Enfant déjà j’aimais préparer les cafés pour les adultes. L’odeur me plaisait. Je n’étais pas insensible à l’atmosphère qui régnait autour de ce quasi rituel de fin de repas. Le café, c’était également ce qui agrémentait une visite spontanée à la maison, là aussi, c’était volontiers que je servais le café pour tout le monde alors que je n’en buvais pas encore.
Et puis il y a eu le moment où j’ai pu m’y mettre, goûter, aimer et consommer régulièrement du café. Mais pas n’importe lequel, rapidement, j’ai eu mes préférences et il m’a toujours été difficile de boire un café « moyen ».
J’ai toujours attaché de l’importance au café et à la manière selon laquelle il était préparé. Comment il était servi. Je n’ai pas eu beaucoup de machine à café. Une cafetière italienne puis deux machines en vingt ans. Il s’agissait d’avoir une bonne machine, capable de faire un bel espresso court, avec une belle crema. La dernière machine aura été un cap dans ma passion pour le café. Je me suis décidé à investir dans une machine professionnelle. Et depuis ce jour, ma passion pour le café s’est intensifiée. Je me suis formé comme « barista » puis comme torréfacteur et encore au « latte arte ».
Me voici aujourd’hui à composer des mélanges de cafés, à adapter mes torréfactions en fonction du style de café que je désire boire et partager.
Pour la composition d’un café, je m’inspire de l’envie du moment. Ou mieux exprimé, de l’atmosphère d’un instant. Le juste mélange qui correspond à l’ambiance régnante. Comme si chaque café consommé était composé d’arômes accentuant l’expérience et le ressenti du moment présent.